- D’azur au chevron haussé d’argent chargé en chef d’une merlette de sable, accompagné en chef de deux étoiles composées chacune de 5 clous d’or autour d’un pentagone d’argent et en pointe d’un agneau d’argent couché, à la plaine ondée d’or.
- Tenant de l’écu : deux chevaux bais, cabrés et affrontés.
- Croix de guerre 1914 -1918 appendue à son ruban sous l’écu accostée de deux mouchetures d’hermine de gueules.
- Devise BEAUSITE en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules brochant sur le ruban de la croix de guerre.
La plaine ondée évoque la riante vallée de l’Aire aux flancs jadis plantés de vigne et ainsi celui de Beausite (la commune comprenant les villages de Beauzée sur Aire, Amblaincourt, Deuxnouds devant Beauzée et Seraucourt) et de Beauzée sur Aire, jadis Baulzey, Bello Sita.
En soulignant le caractère bucolique de la vallée, l’agneau rappelle que la laine des moutons de Beauzée était réputée.
Les clous sur champ d’azur illustrent qu’avant 1790, Beauzée et Amblaincourt étaient des terres de l’évêché de Verdun(a).
Les étoiles d’or sur champ d’azur symbolisent l’abbaye de l’Isle (b) jadis un des principaux décimateurs de Beauzée et seigneur de Deuxnouds et de Seraucourt. L’étoile est aussi celle de Marie patronne, en son Assomption, de Beauzée.
L’argent, les mouchetures d’hermine et le sable sont ceux des armes de Nicolas de Rarécourt; seigneur de Beauzée, décédé en 1546(c).
L’écu au chevron évoque celui Cuny Phelis , mayeur pour Monseigneur de Verdun, décédé en 1608(d)
L’azur, l’argent et la merlette sont ceux des armes de François de Domprey châtelain de Deuxnouds devant Beauzée (e)
Les chevaux, auxiliaires efficaces de l’agriculture jadis, souligne le caractère agricole de la commune et rappelle qu’une foire aux chevaux se tenait tous les ans à Beauzée.
La croix de guerre 1914 – 1918 a été attribuée aux deux villages de Beauzée et d’Amblaincourt avec citation à l’ordre de l’armée :
- pour Beauzée : « située pendant une grande partie de la guerre dans la zone de combat, a été gravement endommagée par les bombardements. Malgré les deuils et les dommages subis a fait preuve du plus beau patriotisme et d’une ardente confiance dans la victoire finale ».
- pour Amblaincourt : « cité martyre, incendiée en grande partie par l’ennemi en 1914, a fait preuve d’une complète abnégation méritant ainsi la renaissance du pays ».
(a)Les armes de l’évêché de Verdun étaient : « d’azur, à la crosse épiscopale d’or, à dextre, et une épée d’argent pointe en bas, garnie d’or à senestre, toutes deux en pal accostées de trois clous d’argent. »La crosse et l’épée, symboles du pouvoir spirituel et temporel des évêques, sont accompagnées de trois clous. Ceux-ci font allusion à l’étymologie vulgaire de Verdun » Urbs Clovorum » (ville des clous).
(b)Les armes de l’abbaye de l’Isle étaient : D’or au dextrochère de carnation habillé d’argent tenant une crosse abbatiale d’or accompagnée en fasce d’une étoile à six rais de même.
(c) Nicolas de Rarécourt portait : » d’argent à 5 annelets de gueules ordonnés en sautoir accompagnés de 4mouchetures d’hermine de sable posées 1.2 et 1″
(d) Selon la plaque funéraire en l’église de Beauzée, Cuny Phelis avait pour armes un écu au chevron accompagné de 3 meubles (2 en chef , un en pointe qui pourraient être des roses…
(e) François de Domprey portait » d’azur à une fasce d’argent chargée de 3 merlettes de sable et à un croissant d’argent en pointe »
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS, avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains et mises à disposition de la commune en janvier 2015.