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AUBRÉVILLE – 55014

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 De gueules aux deux carafes d’argent en cours de façonnage sur leurs cannes de verriers d’or passées en sautoir et au bouclier d’elfe d’or également brochant , soutenu par une trangle ondée d’argent.
Chef cousu d’azur à trois bouterolles d’or.
 Soutien de l’écu : deux rameaux de chêne tigés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or, soutenus par deux pics de carriers d’azur aux manches de tanné posés l’un en bande l’autre en barre.
 Croix de guerre 1914- 1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure des rameaux.
 Devise AUBRÉVILLE en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules.

Le bouclier d’elfe évoque le toponyme AUBRÉVILLE ( jadis Alberis-villa)qui selon certains auteurs viendrait du nom d’homme germanique Albéric complété par villa (le domaine d’Albéric). ALBÉRIC aurait pour racines : albe : elfe et ric : puissant. Les elfes selon la mythologie celtique vivaient le plus souvent dans les bois.

La trangle ondée serpente comme l’Aire et son affluent à Aubréville la Cousance.

Les cannes de verriers rappellent que naguère le hameau de Lochères a connu une industrie verrière importante.

Les trois bouterolles (ornement du bas du fourreau représentent des épées et symbolisent le pouvoir des suzerains auxquelles Aubréville et ses écarts ont appartenu jadis : Domaine temporel de l’évêché de Verdun, Duc de Lorraine et le Clermontois avant la révolution, ainsi que les seigneurs locaux et châtelains des châteaux de Courcelles, de Pimodan et de Moncel : les familles de Pimodan, de Courcelles, de l’Isle…
Elles représentent également les trois villages (Aubréville, Courcelles et Lochères) de la commune actuelle.

Les pics de carriers illustrent l’existence de carrières sur le finage : pierres à bâtir, pierre lumachelle (le marbre de Lorraine), pierres pour les routes.

Aubréville a été décorée de la croix de guerre 1914 1918 avec la citation suivante, du 15/03/1921, à l’ordre de l’armée : submergée en 1914 par le flux et le reflux de l’invasion, a connu toutes les rigueurs d’une occupation brutale. Soumise aux bombardements violents et continuels a été, par la suite, complètement détruite. A bien mérité du pays.

Les rameaux sont ceux des chênes et des autres arbres des proches forêts de Hesse et du grand Pays.

Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques de Lorraine et adoptées en juin 2015.

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