
VILLERS-LÈS-MANGIENNES – 55563
BLASONNEMENT Coupé haussé : Au 1, d’azur, au crénelage (tournelle) de trois merlons d’or vidé(e), accosté(e) de deux clous de la passion d’argent Au 2, de gueules, à une gerbe de blé d’or, chaussé d’or ». Soutien de l’écu, deux rameaux de chêne supportés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise, VILLERS-LÈS-MANGIENNES en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION Le chaussé d’or dessine le V de Villers, le crénelage d’or vidé fait allusion aux armes de Mangiennes comportant une tour carrée d’or vidée ; ainsi le chaussé d’or et le crénelage vidé évoquent Villers-lès-Mangiennes. Les clous d’argent sont ceux des armes de l’Évêché de Verdun (d’azur, à une crosse d’or senestrée d’une épée haute d’argent garnie aussi d’or, le tout accompagné de trois clous de la Passion d’argent) et soulignent que le suzerain du village, sous l’ancien régime, était l’Évêché de Verdun. Le crénelage d’or est aussi celui du château-fief de Villers dont Louis DAUBRÉ était seigneur en 1751 lorsqu’il parraina une cloche de l’église. Le crénelage d’or […]
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CHATTANCOURT– 55106
BLASONNEMENT Parti coupé à dextre : au 1) de gueules à un coq hardi, ailes déployées, d’or, au 2) d’or à un bidon-gourde d’azur, aux bouchons bretelles et cordelettes de tanné ; au 3) de sinople à trois besants d’or rangés deux et un, surmontant une baratte d’argent. Soutien sous l’écu : deux épis de blé tigés, feuillés et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de Guerre 1914- 1918 au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : CHATTANCOURT en lettres d’or sur un listel d’azur au revers de gueules. MOTIVATION Les trois besants (pièce de monnaie byzantine) symbolisent la légende selon laquelle Saint Nicolas évêque de Myre aurait doté de nombreux besants trois jeunes filles pauvres pour éviter à leur père de les prostituer. L’église de Chattancourt est vouée à Saint Nicolas. Le coq hardi symbolise les combats acharnés de l’armée française, en 1916/17 pour contenir la poussée des attaques allemandes sur la crête du Mort Homme où un monument immortalise le cri de mission accomplie : « Ils n’ont pas passé ». Une tranchée musée a été reconstituée sur le site de Chattancourt. Le bidon-gourde représente la fontaine Lemoële, seul point […]
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Recicourt – 55419
BLASONNEMENT Écartelé en sautoir : au 1) d’or à une rose héraldique de gueules, aux pointes de sinople et au bouton étoilé du champ ; au 2) de gueules à un lion d’argent armé, lampassé et couronné d’or, à la queue fourchue passée en sautoir ; au 3) de gueules à un maillet de menuisier d’or passés en sautoir avec un ciseau à bois d’argent emmanché d’or brochant ; au 4) d’or à une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillé de sinople. Croix de Guerre 1914- 1918 au naturel, appendue à son ruban sous l’écu . Devise toponymique : RECICOURT en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION La rose est une arme parlante phonétique au second degré pour le toponyme RECICOURT en représentant « l’ode à la rose » de Ronsard que l’on peut qualifier de « Récit court ». « Raschérei curtis » en 980 serait lié au nom d’homme germanique Rachari. Le lion d’argent sur le champ de gueules est, avec inversion des émaux, celui de la famille du Hautoy de Recicourt (a) longtemps seigneur du village. Cette famille passa par mariage dans celle de Courcy qui édifia un château au XVII ème siècle dont il […]
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NONSARD-LAMARCHE – 55525
BLASONNEMENT Écartelé en sautoir, au 1) d’azur à deux serpes d’or hautes, affrontées, aux manches passés en sautoir ; au 2) d’or à une feuille de chêne de sinople ; au 3) d’or à un voilier de lac de sinople, flammé et aux agrès du même, habillé de gueules ; au 4) d’azur à une colombe essorant d’argent. L’écu timbré d’une couronne murale d’or maçonnée de sable. Soutien sous l’écu : deux épis de blé fruités tigés et feuillés d’or passés en sautoir. Croix de guerre 1914-1918 au naturel, appendue à son ruban et brochant sur la croisure. Devise toponymique : NONSARD-LAMARCHE en lettres d’argent sur un listel d’azur au revers d’or. MOTIVATION Les deux serpes évoquent les toponymes Nonsard et Has (ancien nom de Lamarche) : la serpe est l’outil adapté pour couper les broussailles, faire de l’essartage pour mettre un taillis en culture après une coupe. Nonsard (en 1180) dérive de Novum Sartum (en 745), terre nouvellement défrichée. Lamarche était désigné Has jusqu’en 1725 (Hadina en 812). Has pourrait être lié au germanique Hasa : broussaille. En 1725, Has devint le chef-lieu d’une baronnie créée par le duc Léopold en faveur de Remy Guérin de La Marche dont […]
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AUTRÉVILLE -SAINT-LAMBERT– 55018
BLASONNEMENT D’azur : – À la mitre d’or surmontant une épée antique abaissée d’argent garnie d’or ; la mitre accostée en chef de deux fleurs de lys d’or. – Chaussé d’or, chargé de deux faines éclatées adossées de gueules . Soutien de l’écu : Deux rameaux de colza, supportés et feuillés de sinople et fleuris d’or, passés en sautoir. Devise toponymique : AUTRÉVILLE–SAINT-LAMBERT en lettres d’or, sur un listel d’azur, au revers de gueules. MOTIVATION Le champ d’azur et les meubles d’or sont les émaux de l’écu du département du village : la Meuse qui a repris les armes du duché de BAR : d’azur semé de croisettes d’or, aux pieds fichés et aux deux bars adossés d’or. L’épée antique évoque le toponyme AUTRÉVILLE (Aspreville en 1700, Altéra-Villa en 1756) qui selon différents auteurs dériverait du nom de personne germanique Althari (alt ; ancien et Hari comme l’allemand Heer : armée. L’évocation à Saint Lambert a été ajoutée en 1922. Le chaussé d’or dessine un V et ainsi le Val de Soupy, dans le finage d’Autréville où était implanté jadis le village de SOUPY qui à été détruit en 1640. L’église du village autrefois édifiée à Soupy […]
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VILLERS-SUR-MEUSE – 55 492
BLASONNEMENT D’azur à l’écusson en abîme d’argent, chargé d’un dragon de sinople allumé d’or et lampassé de gueules ; l’écusson accompagné en chef d’une tournelle de quatre pièces d’or et en pointe d’une roue de moulin du même et accosté deux clous de la passion d’argent. Soutien de l’écu : Deux rameaux de tilleul, tigés de tanné, feuillés de sinople et fleuris d’or passés en sautoir. Croix de guerre 1914/ 1918 au naturel appendue à son ruban et brochant sur la croisure. Devise toponymique : VILLERS-SUR-MEUSE en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur. MOTIVATION La roue de moulin en symbolisant la force de l’eau de la Meuse, représente ce fleuve et le domaine établi sur ses rives : Villare super Mosam, Villers-sur-Meuse. Elle évoque également les activités liées à la Meuse : moulin, commerce de poissons, scieries, tannerie, un pilon. La tournelle reprend les éléments défensifs de la maison forte qui jadis contrôlait l’accès au gué et au pont vers Génicourt. Les deux clous sont ceux des armes de l’évêché de Verdun qui portait : « D’azur à la crosse épiscopale d’or senestrée d’une épée haute d’argent, garnie aussi […]
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Billy-sous-Mangiennes – 55053
BLASONNEMENT Coupé haussé bastillé de trois pièces et deux demies, soutenu d’un filet d’or : au 1, d’azur à trois billettes d’argent, posées en barre et rangées en fasce ; au 2 d’azur également à une grue cendrée d’argent, membrée, au cou, et aux ailes tachetées de sable, becquée d’or et à la calotte de gueules, volant en bande, senestrée d’un fourneau ancien d’argent au trou de coulée de gueules et au panache du même. Soutien de l’écu ; deux rameaux de chêne tigés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : BILLY-SOUS-MANGIENNES en lettre de sable sur un listel d’or au revers d’azur. MOTIVATION Les billettes constituent des armes parlantes pour le toponyme BILLY , en 1158 : Billeium, en 1259 : Billi de lez Magienes. Selon Benoit et Michel, Billy pourrait être lié au nom gaulois bilia, passé en bas latin et désignant une bille de bois (nom souvent lié aux exploitations forestières antiques). Selon Dauzat et Rostaing, Billy pourrait dériver du nom de personne gauloise Billius. Les trois billettes d’argent sont celles des armes de […]
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SOMMEDIEUE – 55 492
Blasonnement Parti d’azur et de gueules, à l’agneau couché d’argent portant une croix latine d’or, brochant en chef ; à une trangle ondée abaissée d’argent brochant en pointe, surmontée à dextre d’un trident haut, non emmanché et à senestre d’une roue dentée, les deux d’or. L’écu sommé d’une couronne murale chargée d’une vergette alésée couchée accostée de deux bars adossés, les trois d’azur. Soutien de l’écu : Deux rameaux de hêtre, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or passés en sautoir. Croix de guerre 1914/ 1918 au naturel appendue à son ruban et brochant sur la croisure. Devise toponymique : SOMMEDIEUE en lettres d’or sur un listel d’azur au revers de gueules. Motivation La trangle ondule comme la Dieue qui prend sa source sur le finage de la commune ; avec le trident qui est celui de Neptune, dieu romain des eaux vives et des sources (selon Virgile), ils représentent le toponyme Sommedieue (Somma-Diva en 1201) source divine. L’agneau crucifère est un des attributs de saint Jean-Baptiste, dernier prophète, annonciateur et contemporain de Jésus. Le champ de de gueules évoque le martyr de ce saint. L’église lui est dédiée. Les deux bars d’azur sur la couronne d’or rappellent, […]
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SAINT-MAURICE SOUS-LES-CÔTES – 55462
BLASONNEMENT Écartelé en sautoir : Au 1 d’azur, aux trois épis de blé d’or empoignés et liés de même ; au 2 d’or, au casque romain de gueules ; au 3 d’or, à une grappe de raisin de pourpre feuillée de sinople ; au 4 d’azur, à une meule de moulin d’argent rainurée de sable. Soutien de l’écu : deux rameaux de mirabellier tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or tacheté de pourpre, passés en sautoir. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : SAINT-MAURICE-SOUS-LES-COTES en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur, MOTIVATION Le casque est celui de saint Maurice décurion de l’armée romaine, il évoque bien entendu le toponyme Saint-Maurice, Sanctus-Mauricius en 702. La précision sous les Côtes est récente, elle illustre la richesse de son terroir. Les champs d’azur et d’or et l’argent de la meule rappellent qu’au moyen âge, Saint-Maurice était une terre de l’évêché de Verdun qui avait pour armes : D’azur à la crosse épiscopale d’or senestrée d’une épée haute d’argent, garnie aussi d’or, accompagnée de trois clous aussi d’argent. Saint Maurice-sous-les-Côtes dépendait de la […]
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NIXÉVILLE- BLERCOURT – 55385
BLASONNEMENT Coupé : Au 1er) parti , au 11 d’azur au cheval fabuleux mariné d’or, au 12) d’or au brin de cresson de sinople, fleuri d’une quartefeuille d’argent au bouton d’or, au 2ème) de gueules à deux demi-vols d’or sur lesquels broche une roue antique d’argent , les trois accostés de deux chaînes rompues de deux maillons et demi, celle de dextre posée en bande, celle de senestre en barre. Soutien sous l’écu : Deux mésanges bleues au naturel. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu. Devise toponymique : NIXÉVILLE-BLERCOURT en lettres d’or sur un listel d’azur au revers de gueules. MOTIVATION Le cheval fabuleux mariné fait partie des nixes (ou en allemand nix). Nixe ou nix désigne, dans la mythologie germanique et nordique, plusieurs génies ou nymphes des eaux, sous formes humaines ou, comme ici, de cheval. Ce NIX génie des eaux constitue une arme parlante homonyme (phonique) pour le toponyme NIXÉville. Selon Benoit et Michel Nesceivilla en 984 serait lié au nom de personne germanique Nezzo ou Nesso. Le brin de cresson constitue une arme parlante pour le toponyme BLERcourt. BERLEI CURTIS en 1049 serait lié au mot Berle dérivé du […]
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Marcheville-en-Woëvre– 55320
BLASONNEMENT De sable à deux barres haussées à dextre et abaissées à senestre d’argent . Croix de guerre 1914 1918. MOTIVATION Ainsi qu’en atteste une pancarte implantée à l’entrée du village de Marcheville-en-Woëvre, photographiée en janvier 2021 et visible en mai 2022, le blason est utilisé par la commune depuis un jumelage, vers 1960 avec la commune allemande deWahlheimer hof. La pancarte, patinée par le temps, porte : – à gauche, les armes de la commune de Marcheville (De sable à deux barres haussées à dextre et abaissées à senestre d’argent ) qui constitue une brisure par rapport aux armes de la famille de Marcheville d’ancienne chevalerie, connue au XIIIème siècle, éteinte en 1660 : de sable à deux fasces d’argent ; – à droite, celles de Wahlheimer que l’on peut décrire ainsi : coupé, au 1 de gueules au sanglier bondissant d’or, au 2 d’or au crosseron d’argent (En France, l’argent de la crosse sur le champ d’or serait fautif, à la limite à l’enquerre…) La Croix de Guerre 1914 – 1918 avec palme a été attribuée à Marcheville-en-Woëvre avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : « Occupée par […]
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LES MONTHAIRONS – 55068
Blasonnement D’argent à la trangle ondée abaissée d’azur, aux deux coupeaux de sinople mouvant de la trangle et au héron en vol d’or becqué et membré de gueules brochant en chef et sur un coupeau ; au chef de gueules aux trois chevrons d’or. Soutien de l’écu : deux rameaux de hêtre, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruité d’or, passés en sautoir. A la croix de guerre 1915 1918 au naturel appendue à son ruban et brochant sur la croisure. Devise toponymique : LES MONTHAIRONS en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Les deux coupeaux de sinople représentent des collines vertes : des monts meusiens. Avec le héron en vol, ils constituent des armes parlantes pour le toponyme Monthairons : Montheron le Grand en 1700 et Monthéron le Petit en 1656. Les gueules (rouge ) et les trois chevrons d’or sont ceux des armes de la famille Le Preud’homme, branche des comtes de Fontenoy qui avant 1790 était seigneur foncier de Monthairon le Grand et seigneur justicier de Monthairon le Petit et portait : De gueules à trois chevrons d’or, au chef d’azur, à un lévrier passant d’argent ; pour supports […]
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PAREID – 55399
BLASONNEMENT Coupé haussé : Au 1, d’azur, à deux croisettes recroisetées aux pieds fichés d’or ; Au 2, de gueules, à la colombe fondant en pal d’argent, tenant dans son bec une ampoule d’or, accostée de deux flèches versées d’or ; le tout enfermé dans une filière du même. Soutien sous l’écu : deux rameaux de hêtre tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : PAREID en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION La filière enferme les partitions de l’écu et évoque ainsi le toponyme PAREID (Parracicum en 701, Paridum en 952) issu du latin « paries » : parois, clôture. La colombe est l’un des attributs de saint Rémy auquel est vouée l’église. La colombe tient dans son bec l’ampoule dans laquelle, selon la légende, elle a amené le saint chrême à Saint Remy pour le baptême de Clovis. Les deux flèches d’or sont celles qui pouvaient être décochées depuis les meurtrières, elles représentent ainsi les éléments défensifs de l’église : son clocher à hourds, ses fenêtres de tirs et […]
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LEMMES – 55286
BLASONNEMENT D’azur à deux épis de blé courbés et aux tiges passées en sautoir en pointe, d’or, enfermant une fleur de lis de jardin d’argent ; à la champagne d’or chargée d’une salamandre, regardant, d’argent qui broche sur sa patience de gueules et vomit des flammes d’or. Soutien de l’écu : Deux rameaux de chêne tigé de tanné, feuillés de sinople et en englantés d’or, passés en sautoir, en pointe ; au casque de soldat français, taré de profil, d’azur brochant sur la croisure. Devise toponymique : LEMMES en lettres d’or sur un listel de sinople, au revers de gueules. MOTIVATION Les deux épis constituent des armes parlantes, au deuxième degré, homonymes (phoniques) car, non encore battus, ils laissent apparaître les petites feuilles fines inférieures, les lemmes qui ont protégé les fleurs et qui protègent les grains, d’autant plus que ces lemmes sont chacun armé d’une barbe piquante. Selon Dauzat et Rostaing, Lemmes (Luma en 940, Lemnia en en1049, Lemmiae en 1738) pourrait être lié au nom de personne gauloise Lemnos. Les épis soulignent également le caractère agricole du village. La fleur de lis de jardin et le champ d’azur sont des attributs de la Vierge Marie, mère de Jésus, […]
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Merles-sur-Loison – 55336
BLASONNEMENT D’azur, à la fleur de lys de jardin d’argent à dextre et au monde d’or croisé du même cintré de gueules à senestre ; au chef ondé d’or chargé de deux merles affrontés de sable allumés, becqués et membrés de gueules et dessinés d’argent , à la divise ondée du même brochant sur la partition. Support de l’écu : Deux écureuil affrontés et regardant de tanné au cou et au ventre d’argent Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu. Devise toponymique : Merles-sur-Loison en lettres d’or sur un listel d’azur au revers d’or. MOTIVATION Les deux merles sont tout naturellement des armes parlantes pour le toponyme du village (Merla au IXème, Marlegium au Xème, Merula en 1061) avec la divise ondée qui serpente comme le Loison, Merles-sur-Loison est évoqué.Selon Benoit et Michel, Merles pourrait également dériver du nom de personne gallo-romaine merula ou du latin margila > marne. Le lys de jardin est l’un des attributs de Marie la mère de Jésus. Ici, il souligne que sous l’ancien régime Merles-sur-loison siège d’une prévôté , dépendait du chapitre de la cathédrale notre dame de Verdun (selon l’armorial d’Hozier, le chapitre avait pour armes […]
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MARTINCOURT-SUR-MEUSE – 55 323
Blasonnement D’or à un casque Mars de gueules ; mantelé renversé d’azur chargé à dextre d’une croix de quatre épis de blé d’or contre- pointés et à senestre d’une tête arrachée de lion d’argent, lampassée et couronnée de gueules, les deux surmontant une fleur de lys d’or, surchargée d’un bâton péri en bande de gueules. Soutien de l’écu : Deux rameaux de hêtre, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de Guerre 1939 – 1945, au naturel, appendue sous l’écu et brochant sur la croisure. Divise toponymique : MARTINCOURT-SUR-MEUSE en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur. Motivation Le casque de MARS (dieu de la Guerre) évoque le toponyme Martincourt (Marthecourt en 1157, le domaine de Martin, selon une hypothèse Martin duc d’Austrasie). Martin a pour origine le latin Martinus dérivé de Mars . Le village existait déjà à l’époque Gallo-romaine ainsi que l’attestent des ruines de bâtiment et une pièce de bronze de l’empereur romain Antonin (+138-+ 161) découverts, en 1877, lors du percement du canal. Les termes « sur Meuse » ont été ajoutés en 1922. La croix, formée par les quatre épis, rappelle que l’église est vouée à « l’invention […]
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NEPVANT- 55377
Blasonnement D’or, au rameau de poirier tigé de tanné, feuillé de sinople et à la fleur de pourpre, au bouton de gueules aux 5 pointes de sinople, accosté de deux archères cruciformes d’azur ; au chef de gueules chargé d’un trilobe d’azur bordé d’or et chargé d’un triangle équilatéral du même. Le trilobe accosté de deux fleurs de lys d’or également. Soutien de l’écu : Deux rameaux de pommiers, tigés de tanné, feuillés de sinople et fleuris d’argent bordé de gueules aux boutons d’or. A la roue de moulin d’or brochant sur la croisure Devise toponymique : NEPVANT en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Le rameau de poirier et ceux de pommier en fleur illustrent le printemps, un nouveau cycle de végétation et ainsi le toponyme NEPVANT (NOVIANTHUM en 1157 du Gaulois novio, névio : nouveau) Les deux fleurs de lys d’or sur le champ de gueules (rouge) soulignent la dépendance de Nepvant, avant 1790, au Clermontois attribué par LOUIS XIV à la famille de Condé (a). Les deux archères représentent les éléments défensifs de la tour du château de la « Folie » et en même temps les différentes familles nobles qui étaient […]
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HALLES-SOUS-LES-COTES– 55471
BLASONNEMENT D’azur à la halle à colonnes du lavoir-fontaine-égayoir du village d’or, maçonnée de sable, en pointe, accompagnée à senestre des contours, en filet d’argent, de la façade stylisée de l’église Saint-Barthélemy du village, mouvant e du toit de la halle et du flanc senestre et aux inscriptions d’argent « HALLES et « SOUS-LES-COTES », en chef, l’une au-dessus de l’autre, la seconde en lettres plus petites, les deux brochant sur la façade de l’église. Croix de Guerre 1914 – 1918 appendue à son ruban sous l’écu. MOTIVATION La halle constitue une arme parlante pour le toponyme Halles du village (Hallesiï,Halethum en 1139).Le complément actuel « sous-les-Côtes » a été officialisé en 1922.Cette Halle-lavoir est ouverte de toutes parts, des colonnes à chapiteaux toscans soutiennent la toiture à quatre pans. A l’avant se trouve une fontaine d’eau potable, tandis que l’égayoir qui permettait de désaltérer et laver les chevaux aux retours des champs, s’étend à l’arrière. Dans l’église du village vouée à Saint Barthélemy, une vierge noire symbolise une vénération locale à Notre Dame de Montserrat (Catalogne). Elle aurait été ramenée par les Espagnols au début du XVIIème siècle. Une grotte artificielle protégeant une source miraculeuse […]
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MANHEULLES– 55317
BLASONNEMENT coupé bastillé de 2 demis et 3 créneaux d’azur : au 1 d’azur , chargé, à dextre d’une fleur de lys de jardin d’argent et à senestre d’un crosseron du même ; au 2 d’or , à deux étoiles de gueules posées en fasce et surmontant un loup marchant de sable, langué de gueules. Soutien de l’écu : deux rameaux de chêne, tigés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or, passés en sautoir, surmontant deux fleurs de lotus indien de pourpre au bouton d’or. Croix de guerre 1914 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique MANHEULLES en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur. MOTIVATION. La partition crénelée évoque la maison forte qui servait de refuge aux habitants. Elle fut détruite en 1366 et rebâtie ; ces éléments de fortification font également allusion au Toponyme MANHEULLES (Manhodorum en 984) dérivé, selon Benoit et Michel, du nom d’homme gaulois Maginos et du suffixe durum : lieu fortifié. L’azur, l’argent et le lys sont des symboles de Marie, la mère de Jésus ici, ils soulignent la vocation de l’église des XIIème et XIIIème siècles à […]
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BOUCONVILLE-sur-MADT – 55062
BLASONNEMENT D’or chargé d’une libellule de gueules ; au chef bastillé d’azur, chargé d’un trèfle d’argent accosté de deux croisettes recroisetées au pied fiché d’or. Soutien de l’écu, deux rameaux de saule supportés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or. Devise toponymique : BOUCONVILLE-sur-MADT en lettres d’or sur un listel d’azur au revers de gueules. Croix de guerre 1914/ 1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. MOTIVATION La libellule de gueules (rouge) évoque les libellules écarlates et toute la faune qui hantent les étangs, les marais, les ruisseaux et le Rupt de Madt sur le finage de Bouconville. Les rameaux sont ceux des saules qui bordent les rivages de ces plans d’eau. Ils représentent également les arbres de la forêt du village. Le trèfle fait allusion à Saint Maurice auquel est vouée l’église de Bonconville – Saint Maurice a pour attribut une croix tréflée. Les merlons du chef bastillé rappellent les éléments défensifs du vieux château qui appartenait au 14ème siècle à des membres de la famille des Comtes (devenu ducs par la suite) de Bar. Le champ d’azur et les deux croix recroisetées soulignent ce lien avec […]
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