Marcheville-en-Woëvre– 55320
BLASONNEMENT De sable à deux barres haussées à dextre et abaissées à senestre d’argent . Croix de guerre 1914 1918. MOTIVATION Ainsi qu’en atteste une pancarte implantée à l’entrée du village de Marcheville-en-Woëvre, photographiée en janvier 2021 et visible en mai 2022, le blason est utilisé par la commune depuis un jumelage, vers 1960 avec la commune allemande deWahlheimer hof. La pancarte, patinée par le temps, porte : – à gauche, les armes de la commune de Marcheville (De sable à deux barres haussées à dextre et abaissées à senestre d’argent ) qui constitue une brisure par rapport aux armes de la famille de Marcheville d’ancienne chevalerie, connue au XIIIème siècle, éteinte en 1660 : de sable à deux fasces d’argent ; – à droite, celles de Wahlheimer que l’on peut décrire ainsi : coupé, au 1 de gueules au sanglier bondissant d’or, au 2 d’or au crosseron d’argent (En France, l’argent de la crosse sur le champ d’or serait fautif, à la limite à l’enquerre…) La Croix de Guerre 1914 – 1918 avec palme a été attribuée à Marcheville-en-Woëvre avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : « Occupée par […]
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LES MONTHAIRONS – 55068
Blasonnement D’argent à la trangle ondée abaissée d’azur, aux deux coupeaux de sinople mouvant de la trangle et au héron en vol d’or becqué et membré de gueules brochant en chef et sur un coupeau ; au chef de gueules aux trois chevrons d’or. Soutien de l’écu : deux rameaux de hêtre, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruité d’or, passés en sautoir. A la croix de guerre 1915 1918 au naturel appendue à son ruban et brochant sur la croisure. Devise toponymique : LES MONTHAIRONS en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Les deux coupeaux de sinople représentent des collines vertes : des monts meusiens. Avec le héron en vol, ils constituent des armes parlantes pour le toponyme Monthairons : Montheron le Grand en 1700 et Monthéron le Petit en 1656. Les gueules (rouge ) et les trois chevrons d’or sont ceux des armes de la famille Le Preud’homme, branche des comtes de Fontenoy qui avant 1790 était seigneur foncier de Monthairon le Grand et seigneur justicier de Monthairon le Petit et portait : De gueules à trois chevrons d’or, au chef d’azur, à un lévrier passant d’argent ; pour supports […]
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PAREID – 55399
BLASONNEMENT Coupé haussé : Au 1, d’azur, à deux croisettes recroisetées aux pieds fichés d’or ; Au 2, de gueules, à la colombe fondant en pal d’argent, tenant dans son bec une ampoule d’or, accostée de deux flèches versées d’or ; le tout enfermé dans une filière du même. Soutien sous l’écu : deux rameaux de hêtre tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : PAREID en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION La filière enferme les partitions de l’écu et évoque ainsi le toponyme PAREID (Parracicum en 701, Paridum en 952) issu du latin « paries » : parois, clôture. La colombe est l’un des attributs de saint Rémy auquel est vouée l’église. La colombe tient dans son bec l’ampoule dans laquelle, selon la légende, elle a amené le saint chrême à Saint Remy pour le baptême de Clovis. Les deux flèches d’or sont celles qui pouvaient être décochées depuis les meurtrières, elles représentent ainsi les éléments défensifs de l’église : son clocher à hourds, ses fenêtres de tirs et […]
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LEMMES – 55286
BLASONNEMENT D’azur à deux épis de blé courbés et aux tiges passées en sautoir en pointe, d’or, enfermant une fleur de lis de jardin d’argent ; à la champagne d’or chargée d’une salamandre, regardant, d’argent qui broche sur sa patience de gueules et vomit des flammes d’or. Soutien de l’écu : Deux rameaux de chêne tigé de tanné, feuillés de sinople et en englantés d’or, passés en sautoir, en pointe ; au casque de soldat français, taré de profil, d’azur brochant sur la croisure. Devise toponymique : LEMMES en lettres d’or sur un listel de sinople, au revers de gueules. MOTIVATION Les deux épis constituent des armes parlantes, au deuxième degré, homonymes (phoniques) car, non encore battus, ils laissent apparaître les petites feuilles fines inférieures, les lemmes qui ont protégé les fleurs et qui protègent les grains, d’autant plus que ces lemmes sont chacun armé d’une barbe piquante. Selon Dauzat et Rostaing, Lemmes (Luma en 940, Lemnia en en1049, Lemmiae en 1738) pourrait être lié au nom de personne gauloise Lemnos. Les épis soulignent également le caractère agricole du village. La fleur de lis de jardin et le champ d’azur sont des attributs de la Vierge Marie, mère de Jésus, […]
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Merles-sur-Loison – 55336
BLASONNEMENT D’azur, à la fleur de lys de jardin d’argent à dextre et au monde d’or croisé du même cintré de gueules à senestre ; au chef ondé d’or chargé de deux merles affrontés de sable allumés, becqués et membrés de gueules et dessinés d’argent , à la divise ondée du même brochant sur la partition. Support de l’écu : Deux écureuil affrontés et regardant de tanné au cou et au ventre d’argent Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu. Devise toponymique : Merles-sur-Loison en lettres d’or sur un listel d’azur au revers d’or. MOTIVATION Les deux merles sont tout naturellement des armes parlantes pour le toponyme du village (Merla au IXème, Marlegium au Xème, Merula en 1061) avec la divise ondée qui serpente comme le Loison, Merles-sur-Loison est évoqué.Selon Benoit et Michel, Merles pourrait également dériver du nom de personne gallo-romaine merula ou du latin margila > marne. Le lys de jardin est l’un des attributs de Marie la mère de Jésus. Ici, il souligne que sous l’ancien régime Merles-sur-loison siège d’une prévôté , dépendait du chapitre de la cathédrale notre dame de Verdun (selon l’armorial d’Hozier, le chapitre avait pour armes […]
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MARTINCOURT-SUR-MEUSE – 55 323
Blasonnement D’or à un casque Mars de gueules ; mantelé renversé d’azur chargé à dextre d’une croix de quatre épis de blé d’or contre- pointés et à senestre d’une tête arrachée de lion d’argent, lampassée et couronnée de gueules, les deux surmontant une fleur de lys d’or, surchargée d’un bâton péri en bande de gueules. Soutien de l’écu : Deux rameaux de hêtre, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de Guerre 1939 – 1945, au naturel, appendue sous l’écu et brochant sur la croisure. Divise toponymique : MARTINCOURT-SUR-MEUSE en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur. Motivation Le casque de MARS (dieu de la Guerre) évoque le toponyme Martincourt (Marthecourt en 1157, le domaine de Martin, selon une hypothèse Martin duc d’Austrasie). Martin a pour origine le latin Martinus dérivé de Mars . Le village existait déjà à l’époque Gallo-romaine ainsi que l’attestent des ruines de bâtiment et une pièce de bronze de l’empereur romain Antonin (+138-+ 161) découverts, en 1877, lors du percement du canal. Les termes « sur Meuse » ont été ajoutés en 1922. La croix, formée par les quatre épis, rappelle que l’église est vouée à « l’invention […]
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NEPVANT- 55377
Blasonnement D’or, au rameau de poirier tigé de tanné, feuillé de sinople et à la fleur de pourpre, au bouton de gueules aux 5 pointes de sinople, accosté de deux archères cruciformes d’azur ; au chef de gueules chargé d’un trilobe d’azur bordé d’or et chargé d’un triangle équilatéral du même. Le trilobe accosté de deux fleurs de lys d’or également. Soutien de l’écu : Deux rameaux de pommiers, tigés de tanné, feuillés de sinople et fleuris d’argent bordé de gueules aux boutons d’or. A la roue de moulin d’or brochant sur la croisure Devise toponymique : NEPVANT en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Le rameau de poirier et ceux de pommier en fleur illustrent le printemps, un nouveau cycle de végétation et ainsi le toponyme NEPVANT (NOVIANTHUM en 1157 du Gaulois novio, névio : nouveau) Les deux fleurs de lys d’or sur le champ de gueules (rouge) soulignent la dépendance de Nepvant, avant 1790, au Clermontois attribué par LOUIS XIV à la famille de Condé (a). Les deux archères représentent les éléments défensifs de la tour du château de la « Folie » et en même temps les différentes familles nobles qui étaient […]
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HALLES-SOUS-LES-COTES– 55471
BLASONNEMENT D’azur à la halle à colonnes du lavoir-fontaine-égayoir du village d’or, maçonnée de sable, en pointe, accompagnée à senestre des contours, en filet d’argent, de la façade stylisée de l’église Saint-Barthélemy du village, mouvant e du toit de la halle et du flanc senestre et aux inscriptions d’argent « HALLES et « SOUS-LES-COTES », en chef, l’une au-dessus de l’autre, la seconde en lettres plus petites, les deux brochant sur la façade de l’église. Croix de Guerre 1914 – 1918 appendue à son ruban sous l’écu. MOTIVATION La halle constitue une arme parlante pour le toponyme Halles du village (Hallesiï,Halethum en 1139).Le complément actuel « sous-les-Côtes » a été officialisé en 1922.Cette Halle-lavoir est ouverte de toutes parts, des colonnes à chapiteaux toscans soutiennent la toiture à quatre pans. A l’avant se trouve une fontaine d’eau potable, tandis que l’égayoir qui permettait de désaltérer et laver les chevaux aux retours des champs, s’étend à l’arrière. Dans l’église du village vouée à Saint Barthélemy, une vierge noire symbolise une vénération locale à Notre Dame de Montserrat (Catalogne). Elle aurait été ramenée par les Espagnols au début du XVIIème siècle. Une grotte artificielle protégeant une source miraculeuse […]
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MANHEULLES– 55317
BLASONNEMENT coupé bastillé de 2 demis et 3 créneaux d’azur : au 1 d’azur , chargé, à dextre d’une fleur de lys de jardin d’argent et à senestre d’un crosseron du même ; au 2 d’or , à deux étoiles de gueules posées en fasce et surmontant un loup marchant de sable, langué de gueules. Soutien de l’écu : deux rameaux de chêne, tigés de tanné, feuillés de sinople et englantés d’or, passés en sautoir, surmontant deux fleurs de lotus indien de pourpre au bouton d’or. Croix de guerre 1914 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique MANHEULLES en lettres de sable sur un listel d’or au revers d’azur. MOTIVATION. La partition crénelée évoque la maison forte qui servait de refuge aux habitants. Elle fut détruite en 1366 et rebâtie ; ces éléments de fortification font également allusion au Toponyme MANHEULLES (Manhodorum en 984) dérivé, selon Benoit et Michel, du nom d’homme gaulois Maginos et du suffixe durum : lieu fortifié. L’azur, l’argent et le lys sont des symboles de Marie, la mère de Jésus ici, ils soulignent la vocation de l’église des XIIème et XIIIème siècles à […]
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BOUCONVILLE-sur-MADT – 55062
BLASONNEMENT D’or chargé d’une libellule de gueules ; au chef bastillé d’azur, chargé d’un trèfle d’argent accosté de deux croisettes recroisetées au pied fiché d’or. Soutien de l’écu, deux rameaux de saule supportés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or. Devise toponymique : BOUCONVILLE-sur-MADT en lettres d’or sur un listel d’azur au revers de gueules. Croix de guerre 1914/ 1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. MOTIVATION La libellule de gueules (rouge) évoque les libellules écarlates et toute la faune qui hantent les étangs, les marais, les ruisseaux et le Rupt de Madt sur le finage de Bouconville. Les rameaux sont ceux des saules qui bordent les rivages de ces plans d’eau. Ils représentent également les arbres de la forêt du village. Le trèfle fait allusion à Saint Maurice auquel est vouée l’église de Bonconville – Saint Maurice a pour attribut une croix tréflée. Les merlons du chef bastillé rappellent les éléments défensifs du vieux château qui appartenait au 14ème siècle à des membres de la famille des Comtes (devenu ducs par la suite) de Bar. Le champ d’azur et les deux croix recroisetées soulignent ce lien avec […]
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JULVÉCOURT – 55260
BLASONNEMENT Tranché, au 1, d’azur à l’ange en vol en bande, de carnation, vêtu d’argent, chevelé et aux ailes d’or, portant une plume du même de sa main dextre ; senestré d’une faine du même ; au 2 d’or, à l’écusson d’azur chargé d’une couronne d’or surchargé de 6 vergettes d’argent brochantes, surmonté, à dextre d’un brin de luzerne en pal supporté, feuillé de sinople et fleuri de gueules. Support de l’écu : Deux pics verts au naturel adossés Devise toponymique : JULVÉCOURT en lettres d)or sur un listel d’azur au revers de gueules. MOTIVATION L’écusson d’azur supporte une couronne, enfermée par les 6 vergettes pour évoquer un notable (dans l’ancien régime c’était généralement un noble) pris en otage (ce fut le cas du duc de Lorraine, René 1er en 1431 après la défaite de Bulgnéville, otage du duc de Bourgogne et libéré après avoir payé une rançon). L’écusson fait ainsi allusion au toponyme du village : Julvécourt ( Gislanicurtis en 980, Gilvécourt en 1382) dérivé selon Dauzat et Benoit et Michel de l’allemand geisel signifiant otage. L’ange est l’attribut de l’évangéliste Saint Mathieu auquel est vouée l’église du village datant du XVIIème siècle. Avant 1790, Julvécourt […]
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BEAUFORT-en-ARGONNE – 55037
BLASONNEMENT D’azur à la tour carrée aux contreforts d’argent essorée de gueules, accostée de deux feuilles d’alisier torminal inclinées et adossées d’or ; Chef parti, au I), de gueules à une roue de Sainte Catherine d’or, faillie (brisée) en chef à senestre et au II) chargé de deux clous passés en sautoir, de l’un en l’autre. Soutien de l’écu : Deux brins de blé enlacés, tigés, feuillés et aux grains d’or, passés en sautoir avec deux autres. Croix de Guerre 1914 – 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure Devise toponymique : BEAUFORT-EN-ARGONNE en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules. MOTIVATION La tour est une arme parlante pour le patronyme Beaufort (Bellofortis en 1188 – belle fortification) (a). La tour représente la maison-forte avec une tour d’angle, construite au XVII ème siècle (un linteau de la porte d’entrée est daté de 1664), des vestiges de remparts et de souterrains, rappellent que les habitants trouvaient refuge en cet édifice en cas de conflit. Par la charte d’affranchissement, donnée, en 1188(inspirée de celle de Beaumont de 1182), les comtes de Stenay et Grandpré octroyèrent à Beaufort une délégation […]
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BELLERAY– 55042
BLASONNEMENT D’or à la bande, légèrement diminuée en largeur, de gueules chargée de trois alérions d’argent, accompagnée en chef d’un soc de charrue équipé de son coutre, d’azur et en pointe d’une plaine ondée d’azur dans laquelle nage un canard colvert au naturel brochant. Croix de guerre 1914 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Cri de ralliement toponymique BELLERAY en lettres d’or sur un listel rectangulaire d’azur surmontant l’écu. MOTIVATION. Le soc de charrue fait allusion au toponyme BELLERAY – Ballerey en 1041, qui selon certains auteurs (a) pourrait avoir été composé de Bel et de arey (beau sillon tracé par la charrue). Selon d’autres auteurs, Belleray serait lié au nom d’homme gaulois Balaros.(b). Le canard est un symbole fort à Belleray. Il est le sobriquet des habitants du village. La plaine ondée représente La Meuse et le village de pêcheurs qui est à l’origine de la création du village. Il rappelle également le bac qu’empruntaient naguère les habitants de Belleray, en particulier les laitières, pour se rendre à Verdun car le village est établi sur la rive gauche de la Meuse. Le premier pont a été construit en 1882. Le […]
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LAMOUILLY-55275 –
Blasonnement Écartelé en sautoir d’azur et d’argent : Au 1, d’azur, à une colombe en vol d’argent portant un rameau d’olivier d’or ; au 2 d’argent, à une tête de lion de sable, couronnée d’or ; au 3, d’argent chargé d’ un manteau de centurion de gueules à une épée d’or abaissée ,brochant ; au 4, d’azur à deux haches d’or, emmanchées d’argent, passées en sautoir. Soutien de l’écu : Deux rameaux de charme, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or passés en sautoir. Devise toponymique : LAMOUILLY en lettres d’argent sur un listel d’azur au revers de gueules. Motivation La tête de lion et la couronne d’or rappellent que Lamouilly fut rattaché à Montmédy, chef-lieu d’un baillage du Luxembourg français créé en 1659, au traité des Pyrénées. A cette occasion, LOUIS XIV octroya un « écusson d’or chargé d’un lion de sable et timbré d’une couronne d’or » dans les armes de Montmédy chargées, par ailleurs, d’une « ville fortifiée ». Le manteau de centurion romain est celui de Saint Martin auquel est vouée l’église consacrée en 1767 dont la tour est du XVIème siècle. L’épée est celle avec laquelle Saint-Martin coupa son manteau de centurion romain en deux […]
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CESSE – 55095
BLASONNEMENT COUPÉ: Au 1, de gueules, au bourdon prieural, mouvant de la partition, au bouton orné d’une chapelle, les deux d’or, sommés d’une marguerite d’argent au bouton d’or, accosté à dextre d’une étoile à 8 rais percée au centre d’un octogone et à senestre d’une étoile formée de 5 pains de sucre d’or également et percée d’un pentagone. Au 2 d’azur, chargé d’une double burelle potencée et contre potencée d’argent, haussée jusqu’à la partition et surmontant deux feuilles de chêne d’or, celle de dextre posée en bande, celle de senestre en barre. Soutien de l’écu : Deux brins de luzerne, tigés et feuillés de sinople et fleuris de gueules, passés en sautoir. Croix de Guerre 1914 – 1918, au naturel, appendue sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : CESSE en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION Les feuilles de chêne d’or couchées (tombées de l’arbre) constituent une arme parlante, par homonymie au second degré, pour le toponyme Cesse, si l’on souligne que les feuilles tombent quand Cesse la circulation de la sève de l’arbre. Selon certains auteurs, Cesse (Setia en 1023 Cessia au XVIème siècle serait dérivé du nom d’homme […]
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HAUDIOMONT– 55237
BLASONNEMENT D’azur, chargée : – en chef, d’une tour d’or, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, accostée à dextre d’une croix papale et à senestre d’une gouge passée en sautoir avec un maillet de sculpteur, les trois d’argent et – en pointe, d’un couronne d’épines d’or également Soutien de l’écu : deux Pampres, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir. Croix de guerre 1914 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique Haudiomont en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION. La tour d’or évoque le fief constitué par la maison forte dont l’aile ouest subsiste, Jacquemin de Montry en était seigneur en 1457 ; les seigneurs de cette maison forte portaient » de sable, à trois tours d’argent, 2 et 1 » L’azur, l’or et l’argent des meubles rappellent les armes de l’évêché de Verdun : « D’azur à la crosse épiscopale d’or à dextre et l’épée haute d’argent garnie d’or à senestre, accompagnées de trois clous d’argent. » Cet évêché était jadis le suzerain du village. La croix papale est celle d’Urbain (222-230) auquel est vouée l’église détruite […]
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COMBRES-SOUS-LES-CÔTES- 55121
BLASONNEMENT Coupé voûté : Au 1, de sinople, à la grappe de raisin d’or, accostée de deux croisettes, aux pieds fichés, d’argent, pommetées d’or ; Au 2, de gueules, à l’étoile, à dix rais, d’or, remplie de sable. Soutien sous l’écu : deux brins de bleuets tigés et feuillés de sinople et fleuris d’azur, passés en sautoir et ornés de coquelicots au naturel. Croix de guerre 1914-1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure des bleuets. Devise : Combres-sous-les-Côtes en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules. MOTIVATION Les bleuets et les coquelicots illustrent la rudesse des combats qui se sont déroulés sur le territoire de Combres, particulièrement de novembre 1914 à fin avril 1915, pour reprendre aux Allemands l’observatoire constitué par la butte surplombant les villages des Éparges et de Combres. L’étoile d’or remplie de couleur noire sur le champ rouge représente les explosions souterraines et illustre le sacrifice de nombreux hommes des deux camps dans cette guerre des mines posées dans des galeries creusées par les sapeurs du Génie. Les habitants ont […]
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LUZY- SAINT-MARTIN – 55310
Blasonnement D’or à une tête de lion de sable surmontant deux scies crocodiles d’azur aux manches de gueules posées hautes, adossées, en chevron renversé ; Chapé de gueules chargé à dextre d’une fleur d’iris des marais d’or et à senestre d’une grappe de raisin tigée, feuillée et fruitée du même. Supports de l’écu : Deux hérons cendrés adossés au naturel. Croix de Guerre 1914 – 1918, au naturel, appendue sous l’écu. Devise toponymique : LUZY-SAINT-MARTIN en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Les iris des marais évoquent les milieux aquatiques, marécageux et ainsi le toponyme LUZY qui, selon Jean COSTE serait lié à Luze, Loze du latin lutum : marais marécage. Les deux parties du chapé rappellent que Saint Martin a partagé son manteau d’officier romain en deux pour en donner moitié à un pauvre dénudé. Iris des marais et chapé suggèrent ainsi : LUZY-Saint-MARTIN. Selon d’autres auteurs, LUZY pourrait être issu du nom d’homme gallo-romain LUCIUS. L’église du village est vouée à Saint Martin. La tête de lion de sable (noire) est celle des armes de RICHER, sire de Pouilly et de Dun qui selon Jeantin serait le premier seigneur connu de LUZY […]
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OLIZY-sur-CHIERS – 55391
Blasonnement D’azur à un creuset de fonderie d’or, accompagné, en chef, du buste de Gambrinus de carnation, barbé de tanné, vêtu d’argent, couronné, au collier et à l’anneau d’or, tenant un bock du même moussant d’argent, en flancs, de deux bretèches d’argent maçonnées de sable, percées chacune d’une meurtrière canonnière du champ, mouvant des flancs, et, en pointe, de deux pics de carrier d’argent emmanchés d’or, passés en sautoir. Soutien de l’écu : Deux truites courbées, de sinople, allumées et aux nageoires de gueules, montant, vues de dessus. Croix de Guerre 1914 – 1918, au naturel, appendue sous l’écu. Cri de ralliement : OLIZY-SUR-CHIERS en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. Motivation Les deux bretèches représentent celles qui surmontaient les deux portes de la tour du XVIème siècle accolée à l’église vouée à Saint Remy. L’église, détruite en 1914, a de nouveau été bombardée en 1940. L’église actuelle date de 1948. Le buste de Gambrinus évoque la girouette à son effigie dominant naguère la touraille où séchait l’orge germé de l’importante brasserie qui a fonctionné du XVIIIème siècle jusqu’en 1912. La famille Jaisson des brasseurs a participé à la construction de plusieurs édifices publiques […]
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THILLOT – 55507
BLASONNEMENT Coupé : – Au 1, de gueules, à une couronne antique d’or surmontant, un lion dormant d’argent ; – Au 2, d’or, à une quintefeuille d’azur, au bouton pentagonal du champ entouré de 10 triangles isocèles d’argent, senestrée d’une grappe de raisin de pourpre, pamprée de sinople. Soutien de l’écu : Deux rameaux de mirabellier, tigés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or tachetés de pourpre, passés en sautoir. Croix de Guerre 1914 1918, au naturel, appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure. Devise toponymique : THILLOT en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules. MOTIVATION : Le toponyme THILLOT est dérivé du latin Tilia signifiant tilleul (Thail -1106, Tilloy- 1219, Tillot-1656). La quintefeuille d’azur est une fleur de lin, elle rappelle que le lin était jadis une culture importante de Thillot ainsi qu’en témoigne le lieudit Lignière ; Thillot se rapproche d’ailleurs phonétiquement des verbes tiller ou teiller signifiant enlever l’écorce du lin. La culture du chanvre dans les chanvières ou chènevières complétait celle du lin. La couronne antique (1) est celle de Saint Abdon auquel est vouée l’église de Thillot. Saint Abdon et son frère Sennen […]
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