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NEPVANT- 55377  

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Blasonnement 

  • D’or, au rameau de poirier tigé de tanné, feuillé de sinople et à la fleur de pourpre, au bouton de gueules aux 5 pointes de sinople, accosté de deux archères cruciformes d’azur ; au chef de gueules chargé d’un trilobe d’azur bordé d’or et chargé d’un triangle équilatéral du même. Le trilobe accosté de deux fleurs de lys d’or également. 
  • Soutien de l’écu : Deux rameaux de pommiers, tigés de tanné, feuillés de sinople et fleuris d’argent bordé de gueules aux boutons d’or. A la roue de moulin d’or brochant sur la croisure 
  • Devise toponymique : NEPVANT en lettres de sable  sur un listel d’or au revers de gueules. 

Motivation

 Le rameau de poirier et ceux de pommier en fleur illustrent le printemps, un nouveau cycle de végétation et ainsi le toponyme NEPVANT (NOVIANTHUM en 1157  du Gaulois novio, névio : nouveau) 

Les deux fleurs de lys d’or sur le champ de gueules (rouge) soulignent la dépendance de Nepvant, avant 1790, au Clermontois attribué par LOUIS XIV à la famille de Condé (a).

Les deux archères représentent les éléments défensifs de la tour du château de la « Folie » et en même temps les différentes familles nobles qui étaient seigneurs locaux des huit censes fieffes du ban de Nepvant, sous l’ancien régime.

Le trilobe et le triangle qui le charge sont des symboles de la Sainte Trinité, ils font allusion à Saint Maximin. Originaire d’Aquitaine, Maximin devint, vers 325, évêque de Trèves. Défenseur de la foi trinitaire,  face à  l’hérésie arienne (b) qui a atteint une grande partie de l’Église, il est salué par saint Jérôme comme « l’un des évêques les plus courageux de son temps ». Chassé, à son tour de son siège, il mourut à Poitiers, sa patrie, vers 347.

La roue est celle du moulin qui, alimenté par une eau captée à la source, est resté en activité jusqu’en 1940.

Le trilobe supporté par un vitrail rappelle également que Nicolas Lorin est né en 1833 à Nepvant dans le moulin. Il s’installa maître verrier à Chartres en 1863.  Son atelier, repris, après sa mort, en 1882 par son fils puis son petit-fils jusqu’en 1972, a travaillé pour les églises et les cathédrales du monde entier. 

(a)Les princes de Bourbon-Condé portaient ;  » d’azur à trois fleurs de lys d’or, au bâton péri en bande de gueules, en abîme »À noter que le bâton est de couleur rouge sur l’autre couleur azur du champ. Il peut déroger à la règle d’alternance des émaux du fait que ce bâton constitue la brisure de la branche Condé sur les armes de la maison de Bourbon.

(b) L’arianisme, prôné par Arius et soutenu par l’empereur Constance, accordait à Jésus un degré de divinité temporel et inférieur à celui, éternel, de Dieu le père. ( Arius, né dans les années 250 en Cyrénaïque et mort en 336 à Constantinople, est  un théologien  chrétien dont le ministère s’est déroulé  à Alexandrie).

 

Armoiries composées et dessinées par Robert André LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien, membres du Comité Lorrain d’Héraldique adoptées par la commune  en novembre 2021, Monsieur Fabien GRAFTIAUX étant maire.

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