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AUTRÉVILLE -SAINT-LAMBERT– 55018

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BLASONNEMENT

 D’azur :

      –  À la mitre d’or surmontant une épée antique abaissée d’argent garnie d’or ; la mitre accostée en chef de deux fleurs de lys d’or.

     –  Chaussé d’or, chargé de deux faines éclatées adossées de gueules .    

Soutien de l’écu : Deux rameaux de colza, supportés et feuillés de sinople et fleuris d’or, passés en sautoir. 

Devise toponymique : AUTRÉVILLESAINT-LAMBERT en lettres d’or, sur un listel d’azur, au revers de gueules. 

MOTIVATION 

   Le champ d’azur et les meubles d’or sont les émaux de l’écu du département du village : la Meuse qui a repris les armes du duché de BAR : d’azur semé de croisettes d’or, aux pieds fichés et aux deux bars adossés d’or.

   L’épée antique évoque le toponyme AUTRÉVILLE (Aspreville en 1700, Altéra-Villa en 1756) qui selon différents auteurs dériverait du nom de personne germanique Althari (alt ; ancien et Hari comme l’allemand Heer : armée.

L’évocation à Saint Lambert a été ajoutée en 1922.

Le chaussé d’or dessine un V et ainsi le Val de Soupy, dans le finage d’Autréville où était implanté jadis le village de SOUPY qui à été détruit en 1640.

L’église du village autrefois édifiée à Soupy et commune aux villages de Pouilly, de Moulin, et d’Autreville, comme celle qui a été construite en 1871, furent vouées à Saint Lambert de Tongres, évêque de Maestricht en 668, assassiné par des brigands en 708. Sa mémoire et son drame sont rappelés par la mitre et par l’épée.

La mitre évoque également celle de l’Abbé supérieur de l’Abbaye de Mouzon. Cette abbaye fut pendant plusieurs siècles seigneur suzerain d’Autréville.

 Les fleurs de lys sur le champ azur soulignent qu’en 1790, à la fin de l’ancien régime, le village dépendait de la province champagne après avoir été dans le comté de Chiny puis dans le Barrois mouvant.

 Les fleurs de lys illustrent également le guet-apens dans lequel est tombée l’escorte de LOUIS XIV, sur le finage d’Autréville, au lieu-dit Trou de Soiry, le 07/08/1657, en déplacement après la prise de Montmédy. L’escorte du roi fut encerclée par 25 hommes de la garnison du château d’Herbeumont (actuellement en Belgique). Il fallut un régiment entier pour dégager le convoi royal. En représailles, LOUIS XIV fit raser le Château d’Herbeumont.

 Les tiges de colza fleuries représentent les activités agricoles.

 Les faines font allusion aux hêtres et à tous les arbres des forêts environnantes.

Armoiries composées et dessinées par Robert LOUIS, avec l’avis de Dominique LACORDE et Daniel MAYOT historiens, membres du Comité Lorrain d’Héraldique, adoptées par le conseil municipal le 28 octobre 2022, M. Jean-Marie BAUDIER étant maire.

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