• Parti coupé : au 1, d’or à une tête de chèvre arrachée de sable ; au 2, d’azur à un annelet d’argent percé d’une flèche de même ; au 3, de gueules à une mitre d’or chargée d’une croix de Lorraine du champ.
• Soutien de l’écu : deux rameaux de hêtre tigés de tanné, feuillés de sinople et aux faines d’or, passés en sautoir et soutenus par deux brochets d’or courbés et montants.
• Croix de guerre 1914 1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure des rameaux.
• Cri de ralliement BANNONCOURT en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules.
La tête de chèvre illustre le toponyme Bannoncourt (jadis Bannonocurtis). Banon était l’ancien droit de pâturage après les récoltes. C’est également un fromage des Alpes de Haute Provence fabriqué avec du lait de chèvre.
Selon certains auteurs, Bannoncourt aurait pour origine bano de ban : blessure évoquée par la flèche d’argent.
La mitre est celle de saint Nicolas le patron de la Lorraine auquel est vouée l’église du village.
La mitre souligne également qu’au moyen âge Bannoncourt avait pour seigneur l’abbé de l’abbaye saint Michel de Saint Mihiel.
A la fin de l’ancien régime, Bannoncourt dépendait de la prévôté de St Mihiel et de celle d’Hattonchâtel. Les seigneurs d’Hattonchâtel portaient : « de sable à la croix d’or » évoquées par le sable de la chèvre et le champ d’or ; ils s’allièrent à la famille de Clermont, qui avaient pour armes « d’azur à six annelets d’argent percés de six flèches de même » représentées par l’annelet percé d’une flèche sur un champ d’azur.
Les brochets évoquent la Meuse et rappellent que naguère Bannoncourt était réputé pour le commerce de poissons.
La croix de guerre 14/18 a été décernée au village avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : fréquemment bombardée, a payé de sa destruction totale l’honneur d’avoir été pendant quatre années sur la ligne de feu, a bien mérité du pays.
Les rameaux sont ceux des hêtres et des autres arbres de la forêt domaniale de Marcaulieu.
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains et adoptées par la commune le 16 janvier 2015.