D‘azur, chargé à dextre d’une mitre et à senestre d’une gerbe, les deux d’or soutenus par un rencontre de taureau d’or également, accorné de sable et bouclé de gueules, à un orle ondé d’argent.
Tenant de l’écu, deux chevaux bais.
Croix de guerre 1914 – 1918 appendue à son ruban sous l’écu.
Devise BISLÉE sur un listel d’or au revers de gueules, brochant sur le ruban de la croix de guerre.
L’étymologie des toponymes anciens du village (biscryblata in page Virdonense, Bislata, Booleia, Bilcei, Billeie, Billée, Bille, Biley, Bilei, Bilaeum, Biscryblata) dériveraient, selon certains auteurs, de biessi, du gaulois besso : bouleau ou du nom d’homme gaulois bisilius de bisu : doigt.
Selon la mémoire collective des anciens du village, Bislée évoquerait plutôt les eaux qui entourent le village, elles sont représentées par l’orle ondé d’argent.
La mitre est celle de Saint Privat, auquel est vouée l’église fortifiée du XIIIème siècle. Martyrisé vers 250 par les alamans, Privat était évêque de Mende dans la province du Gévaudan dont les armes étaient : « de gueules à la gerbe d’or », représentée par la gerbe d’or.
L’azur et l’or soulignent que Bilée dépendait jadis du barrois non mouvant.
Les chevaux représentent l’élevage équin organisé au moyen âge par les moines de Saint Mihiel à Bislée.
La tête de taureau, tout en évoquant l’ile du taureau, illustre la résistance du front français sur le territoire de Bislée au niveau de la pointe du saillant de Saint Mihiel.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : Vaillante cité qui, située en pleine zone de combat, a été soumise à d’incessants bombardements. Par ses souffrances et ses ruines, a bien mérité du pays.
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains et adoptées par la commune le 30 juin 2014.