Coupé voûté haussé, au 1 de gueules à deux baïonnettes, d’argent ornées d’or, hautes et passées en sautoir, au 2 de sinople à un triquetra d’argent accosté de deux croix ancrées du même ; à la tourelle de fort d’or armée d’un canon d’argent brochant sur les deux champs.
Soutien sous l’écu : deux brins de bleuets tigés et feuillés de sinople et fleuris d’azur, passés en sautoir et ornés de coquelicots au naturel.
Devise DOUAUMONT en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules.
Croix de guerre 1914-1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure des bleuets.
La partition voutée dessine un mont. Mont et le triquétra (trilobé) évoquent le toponyme Douaumont jadis Dewamont (XIVème) : dowa,deva de divine sans doute en souvenir du polythéisme romain. Le triquétra avait dans l’antiquité une signification mythologique.
L’abbaye bénédictine de Juvigny-aux-Dames coseigneur du lieu est représentée par l’une des croix associée au mont. L’autre croix ancrée d’argent est un des éléments des armes de la famille Labbé de Coussey autre coseigneur.
La tourelle d’artillerie évoque bien sûr le fort de Douaumont rendu célèbre lors de la bataille de Verdun en 1916. Les deux baïonnettes rappellent la Tranchée des baïonnettes, présente sur le territoire de Douaumont. Les rameaux de bleuets et de coquelicots sont les symboles de 14-18.
Avec l’ère chrétienne le triquetra devint un symbole de la trinité. Ici, il évoque également saint Hilaire auquel était vouée l’église de Douaumont détruite (Saint Hilaire, évêque de Poitiers, a défendu la théologie de la Trinité).
En reconnaissance de ses sacrifices, la Croix de guerre 1914/1918 a été décernée à Douaumont, village non reconstruit.
Armoiries composées et dessinées par Robert André LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien, membres de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains adoptées en juillet 2016.