D’azur à la bande ondée d’or chargée de deux socs d’araire de gueules, posés en bande et accompagnée en chef d’un diamant d’argent et en pointe d’une fleur de lys de jardin du même.
Tenants de l’écu : à dextre un soldat de 1914 au naturel (au pantalon garance) s’appuyant sur son fusil, à senestre un soldat de 1915 à 1921 au naturel (en tenue bleu horizon) s’appuyant sur une pelle de terrassier.
Soutien de l’écu : deux épis de blé d’or adossés.
Devise ERIZE LA PETITE en lettre de sable sur un listel d’or au revers de gueules.
L’azur et l’or soulignent que naguère le village dépendait du barrois mouvant, prévôté de Bar le Duc. Le duché de Bar avait pour armes : D’azur semé de croix recroisetées au pied fiché d’or à deux bars adossés de même.
La bande ondule comme le ruisseau Ezrule qui a donné le toponyme aux 4 villages qui le bordent.
Le diamant avec la puissance de sa dureté évoque le suffixe Éric (tout puissant, sans rival) et ainsi Erize (autrefois Ericius, Erisia, Ericia ).
Les socs d’araire illustrent le qualificatif « petite ». L’araire peut être qualifié de petite charrue car, par la dimension et la forme de son soc ; il scarifiait simplement la couche superficielle du sol.
La fleur de lys évoque Saint Antoine de Padoue, le patron de la communauté chrétienne du village. Selon certains auteurs, Antoine aurait pour origine le grec anthos > la fleur. D’ailleurs les images de saint Antoine de Padoue le représente très souvent en compagnie de l’enfant Jésus et porteur d’un lys de jardin.
L’évocation de saint Antoine de Padoue rappelle qu’il existait jadis une maison noble appartenant à monsieur de Burnécourt avec chapelle vouée à Saint Antoine de Padoue. L’église du village est tombée en ruine au milieu du 18ème siècle.
Les tiges de blé et les socs d’araire soulignent le caractère agricole du village.
Les deux soldats rappellent qu’Erize la Petite est située sur la voie sacrée Bar le Duc – Verdun.
Le soldat en pantalon garance avec son fusil rappelle la violence des combats en 1914 sur le front proche d’Erize la Petite.
Le soldat en bleu horizon tenant une pelle souligne que la voie sacrée a vu passer les convois routiers d’hommes, de ravitaillement et de munitions approvisionnant le front et en revenant ; munis de pelles et répartis sur tout le parcours, des pionniers du génie et des autres armes remplissaient de pierres calcaires les ornières de la chaussée devant les bandages des camions, afin que la noria de véhicules soit ininterrompue de 1914 à 1918, surtout en 1916.
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS avec les conseils de la Commission héraldique de l’UCGL et adoptées par la commune en novembre 2014