• De gueules, à une épée haute d’argent ornée d’or, accompagnée à dextre d’un épi de nard d’or et à senestre d’une gerbe d’or du même.
• Chef ondé cousu d’azur à deux lions affrontés d’or.
• Soutien de l’écu, deux tiges de roseaux tigés et feuillés de sinople, fruité de tanné, passés en sautoir avec deux autres des mêmes.
• L’écu timbré d’un manteau de cheminée du lieu, drapé stylisé d’or, chargé du cri HAN sur MEUSE du même, sur une plaque d’azur.
• Croix de guerre appendue à son ruban, sous l’écu et brochant sur la croisure des rameaux.
Le chef ondule comme la Meuse sur le territoire de la commune composée depuis 1973 des trois villages de Han sur Meuse, Ailly sur Meuse et Brasseitte.
L’azur du chef est cousu avec les gueules du champ pour rappeler avec l’or des lions que les trois villages étaient situés dans le Barrois : Han dans le Barrois mouvant, prévôté de saint Mihiel, Ailly et Brasseitte dans le Barrois non mouvant dépendaient de la châtellenie des Koeurs, évoquée par le lion d’or sur champ d’azur (les armes des Koeurs étaient : d’azur au lion d’or, à la fasce d’argent brochant sur le tout).
Les méandres évoquent Han jadis Hamnus (Ham désigne selon certains auteurs une courbure dans une rive, selon une autre version, Ham, Han désignent un hameau).
L’épi de nard biblique symbolise Marie Madeleine la patronne de la paroisse de Han.
Le toponyme Ailly jadis Allieri du germanique adhaheri : adal , noble ; hari armée, est évoquée par l’épée, l’arme des nobles par excellence sous l’ancien régime.
L’épée est également celle avec laquelle saint Martin le patron d’Ailly a partagé son manteau pour en donner moitié à un pauvre dénudé.
L’épée est dite haute lorsque sa pointe est dirigée vers le chef , c’est sa position héraldique normale qui peut ne pas être rappelée.
Le toponyme brasseitte jadis Brassaidum, brasset, Brassette est évoqué phonétiquement par la gerbe. La gerbe correspond à la quantité ramassée avec les deux bras : une brassée.
Le lion debout évoque Léonard le patron de Brasseitte. Léonard serait dérivé du latino germanique Leonhard (Léon de léonis lion et hard dur, fort).
Les roseaux sont ceux des rives de la Meuse, de ses bras et du canal.
Le manteau de cheminée portant le cri toponymique est une forme stylisée d’une œuvre de l’école de Ligier Richier, classée monument historique et conservée en mairie de Han sur Meuse.
La croix de guerre 1914-1918, décernée à chacun des trois villages, témoigne de leurs sacrifices pendant la grande guerre.
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains et adoptées par la commune le 18 mars 2016.