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JUVIGNY-sur-LOISON – 55262

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Coupé ondé : au 1, d’or à l’aigle couronnée éployée de gueules allumée d’argent surmontant une divise ondée du même.
Au 2, d’azur à la benoite commune d’or, aux cinq pointes d’argent, accostée de deux plumes d’oie celle à dextre posée en bande, celle à senestre posée en barre.
Derrière l’écu, une crosse d’or voilée d’argent.
 Soutien de l’écu, un rameaux d’olivier de sinople fruité d’or passés en sautoir avec un pampre supporté de tanné feuillé et vrillé de sinople et fruité d’or..
 Croix de guerre 1914-1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure
 Cri de ralliement JUVIGNY – sur – LOISON en lettres de sable, sur un listel d’or au revers d’azur.

L’aigle est l’un des attributs de Jupiter, maître des dieux romains. Elle évoque Juvigny jadis Joviniacum du nom d’homme Juvinius diminutif de Juvis : Jupiter. L’aigle surmontant la fasce ondée suggère JUVIGNY-sur-LOISON.
L’or du chef, les gueules de l’aigle et l’argent de la fasce ondée évoque les émaux des armes de la Lorraine et soulignent l’appartenance de Juvigny sur Loison à cette province.
La benoite commune constitue une arme parlante pour l’abbaye de Dames bénédictine. La crosse voilée est celle de l’abbesse. La plume d’oie évoque Sainte Scholastique (Scolastique du latin schola, ae, « école », issu lui-même du grec, skolê, qui signifie « arrêt de travail », ou bien « loisir consacré à l’étude »), fondatrice des bénédictines.
Ainsi, la benoite, la crosse voilée et la plume d’oie symbolisent l’abbaye bénédictine Sainte Scholastique fondée à Juvigny en 874 par Richilde, épouse de Charles le Chauve. Les religieuses l’ont occupée jusqu’en 1793. Après la fermeture de l’abbaye et de l’église abbatiale, les reliques de sainte Scholastique ont été transférées dans l’église paroissiale vouée à saint Denis.
Le pampre évoque Saint Denis. Denis aurait une origine grecque : consacré à dionysios, dieu de la vigne.

Le rameau d’olivier symbole de PAIX évoque également les armes des bénédictins : « D’azur à une croix patriarcale d’or posée sur une montagne du même et adossée à la devise PAX en fasce ».
L’azur et l’argent sont celles des armes ( d’azur à la bande d’argent bordée de sable) de la famille des deux sœurs dernières abbesses de Juvigny : Alexis, Madeleine de Vassinhac-Imécourt de 1711 à 1777 et sa sœur Marie-Louise de 1777 à 1793 . Les mêmes armes sont celles du comte Charles de Vassinhac-Imécourt neveu des deux dernières abbesses qui, en 1858 installa un pensionnat religieux pour garçon dans les bâtiments de l’ancien abbaye, occupés en 2016 par l’association  » Perce-neige « .

En reconnaissance de ses sacrifices, la Croix de guerre 1914/1918 a été décernée à Juvigny- sur – Loison avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : « A pendant plus de 4 années, supporté le joug allemand. Malgré ses souffrances et les dommages subis par les violents bombardements dont il a été l’objet, s’est toujours signalé par sa confiance inébranlable dans le succès final. »

Armoiries composées et dessinées par Robert LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien, membres de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques de Lorraine et adoptées par la commune le lundi 19 juin 2017 monsieur Francis COLIN étant maire.

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