Coupé, au premier parti ; au I de gueules à deux glaives romains abaissés, d’argent à la poignée d’or, passés en sautoir; au II d’or à une roue de moulin de gueules ; au deuxième d’azur à une fleur de lys de jardin surmontée d’une trangle d’argent haussée sous la partition.
Soutien de l’écu, deux rameaux de chêne supportés de tanné, feuillés de sinople et fruités d’or, passés en sautoir.
Croix de guerre 1914/1918 appendue sous l’écu et brochant sur la croisure accostée à dextre d’un écusson fascé ondé et enté de gueules et d’argent de six pièces, entées de l’une à l’autre et à senestre d’un écusson d’azur chargé de l’insigne des aviateurs en 14/18 d’or.
Devise patronymique, LINY-DEVANT-DUN, en lettres de sable sur un listel d’or au revers de gueules.
La trangle rectiligne dessine une ligne (du latin linéa) et constitue une arme parlante homonyme approchant pour le toponyme LINY (lineio en 1049, Liney en 1252) ; certains auteurs considèrent que liny aurait pour origine un nom de personne romaine : linus.
Les deux glaives romains évoquent saint Julien auquel est dédiée l’église : l’un des glaives est celui de saint Julien, officier romain, l’autre est celui de son martyr, comme chrétien, sur ordre du chef de garnison Crispinus.
Les deux glaives symbolisent également les deux camps romains de jadis sur le finage de Liny, à Châtillon et à Épinois.
Le champ de gueules (rouge) mémorise les drames survenus avec les loups marqués par la croix aux loups.
Le champ d’azur et la fleur de lys de jardin (symboles de la vierge Marie) rappellent que, sous l’ancien régime, Liny était une terre du chapitre de la cathédrale de Verdun dont les armes étaient : « d’azur à une cathédrale à quatre clochers surmontée de Notre Dame » et dépendait de la prévôté de Sivry sur Meuse.
La roue à aube est celle qui utilisait l’énergie du courant de la Doua pour actionner une brosserie.
Liny –devant-Dun a été décoré de la Croix de guerre 1914 – 1918 avec la citation suivante, du 05/02/1921, à l’ordre de l’armée : » Situé dans la zone de combat au début de la guerre, puis sur la ligne de feu en 1918, a supporté courageusement l’occupation allemande. Malgré les souffrances et les dommages subis, n’a cessé de faire preuve d’une ardente confiance dans le succès final ». L’écusson rouge, ondé d’argent est, avec inversion des émaux, celui de Marie Joseph de Rochechouart , marquis de Mortemart , Prince de Tonnay-Charente , sous-lieutenant aviateur (souligné par l’insigne) dont l’avion a été abattu par les allemands en mars 1918.Son tombeau est érigé sur son point de chute.
Les rameaux de chêne évoquent les forêts environnantes et le chêne du village dans lequel est insérée une statue de la vierge.
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS et Dominique LACORDE membres de la commission lorraine d’héraldique, adoptées par la commune le 06 avril 2018, monsieur Alain REUTER étant maire.