D’azur à un temple d’argent accompagné en chef de deux croisettes recroisetées au pied fiché d’or et en pointe d’un pont à cinq arches du même.
Soutien de l’écu, deux rameaux de saule tigés, feuillés de sinople et fruités d’or passés en sautoir.
Croix de guerre 1914 – 1918 appendue à son ruban sous l’écu et brochant sur la croisure
Devise SASSEY –sur – MEUSE en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules.
Le temple antique évoque le toponyme SASSEY, sasleium en 1049 dérivé du latin Sacellum : temple. Selon une autre version Sassey pourrait être dérivé de salix : le saule représenté par les rameaux de saule en soutien.
Le temple romain rappelle également qu’un camp gallo-romain aurait été implanté sur la côte de Châtel.
L’église du village qui, au moment de la christianisation, a remplacé le temple païen, est vouée à Saint Germain, évêque d’Auxerre (418 – 448).
Les croisettes soulignent qu’au haut moyen âge, Sassey appartenait à l’abbaye des dames d’Andenne. Le village a ensuite été rattaché au Barrois non mouvant, illustré par les croisettes recroisetées sur le champ d’azur(a). Avant 1790, il faisant partie du Clermontois (b).
Les cinq arches représentent le pont à sept arches et la Meuse très large à la traversée du ban de Sassey. Plusieurs arches ont été détruites au cours de la guerre de 1870 alors qu’il venait d’être construit. La traversée de la Meuse s’effectuait auparavant sur un bac. En 1787, dans la Meuse en crue, un naufrage du bac fit 36 victimes en mémoire desquelles une croix fut élevée.
La croix de guerre 1914/1918 a été décernée à Sassey-sur-Meuse avec la citation suivante à l’ordre de l’armée : « Située dans la zone de combat au début de la guerre, puis sur la ligne de feu en 1918, a fait preuve de la plus vaillante attitude sous les bombardements et pendant l’occupation ennemie sans jamais désespérer de la victoire finale ».
(a) Le duché de Bar avait pour armes : « D’azur semé de croix recroisetées au pied fiché d’or à deux bars adossés de même ».
(b) Le Clermontois avait pour armes : « D’azur à trois fleurs de lys d’or disposées 2-1 au bâton de gueules péri en bande ».
Armoiries composées et dessinées par Robert LOUIS, héraldiste, et Dominique LACORDE, historien, membres de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains adoptées par la commune le 27 janvier 2017, Noëlle Baudier étant maire.