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WOIMBEY – 55584

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 Parti, au 1 d’azur à la colombe d’argent tenant dans son bec une ampoule d’or, au 2, d’or à la tour de gueules ouverte du champ chargée d’un clou d’argent, enté de la pointe d’argent à la roue de moulin de gueules.

 Soutien de l’écu : un pampre de vigne tigé, feuillé et vrillé de sinople passé en sautoir avec un rameau de hêtre feuillé de sinople, tigé de tanné, les deux fruités d’or.

 Croix de guerre 1914/ 1918 appendue sous l’écu et brochant sur la croisure.

 Cri de ralliement WOIMBEY en lettres d’or, accosté de deux croix celtes d’argent, sur un listel de sinople au revers de gueules.

Selon une version, Woimbey (Wimbeia en 973, Imberes en 1047) aurait d’abord été un territoire appartenant à un chef gaulois nommé Imbo ou Imber. Cette origine celte est soulignée par les croix

La roue de moulin illustre le courant des ruisseaux, source motrice jadis du moulin, de l’huilerie et de la papeterie.

Le clou d’argent (a) rappelle que le village dépendait autrefois de l’autorité spirituelle et du pouvoir temporel de l’évêque de Verdun (prévôté de Tilly). Une inscription sur une pierre du moulin souligne que celui-ci a été construit au XVIème siècle par un évêque de Verdun.
La tour symbolise le château fort construit avant 1456 par Louis d’Haraucourt évêque de Verdun et détruit en 1656 sur ordre de Louis XIV.

La colombe tenant dans son bec une ampoule est l’un des attributs de Saint Rémy auquel est vouée l’église actuelle. Un lieu de culte avait été construit au lieu dit « la Chapelle » au 9ème siècle par des moines venus du diocèse de Rouen pour y abriter les reliques de Saint Nicaise et de Saint Quirin afin de les protéger des invasions. Elles furent transférées à Reims au 11ème siècle.
Le rameau est celui des hêtres et des autres arbres des forêts environnantes. Le pampre est celui des vignes cultivées jadis sur le finage et perpétuées par le « chemin des vignerons ».

La croix de guerre illustre les sacrifices de la commune pendant la grande guerre.
(a) Les armes de l’évêché de Verdun étaient : « d’azur, à la crosse épiscopale d’or, à dextre, et une épée d’argent pointe en bas, garnie d’or à senestre, toutes deux en pal accostées de trois clous d’argent. »La crosse et l’épée, symboles du pouvoir spirituel et temporel des évêques, sont accompagnées de trois clous. Ceux-ci font allusion à l’étymologie de Verdun  » Urbs Clovorum  » (ville des clous).

Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS avec les conseils de la commission héraldique de l’Union des Cercles Généalogiques Lorrains et adoptées par la commune le 22 janvier 2014.

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